January 6, 2025

Culture de décembre 2024

by Angelique Olivia in Art0 Comments

Le mois de décembre a été très actif pour moi et je te propose de découvrir mes activités. J’espère qu’elles t’inspireront.

Le Prix de la Plume Indé 2024

Tout d’abord, j’ai fini de lire les ouvrages proposés pour le PPI24 dans les catégories romance et psychologique. C’est la deuxième fois que je participe à cet événement en tant que jurée et c’est une expérience fantastique.

La sélection m’a permis de découvrir des auteur.e.s que je ne connaissais pas. Tous sont de toute évidence passionné.e.s par l’écriture et ont produit des ouvrages de qualité qui nous entraînent tout autour du monde. À l’heure où j’écris ces mots, les récompenses n’ont pas encore été décernées, mais tu peux te renseigner sur le profil insta de l’auteur indé Thomas Karche.

Je ne sais pas si j’aurai le temps de retenter l’expérience l’année prochaine, mais si je suis libre, je serai ravie de candidater.

Deux rencontres sur Zoom

Je réside à Bergen, la deuxième ville de Norvège et un paradis pour les professionnels de l’édition, de l’écriture et de la littérature.

Tekstallianse, mon association locale, organise souvent des événements en présentiel ou en ligne.

En décembre, j’ai assisté à deux présentations sur Zoom. L’une présentait une assoc qui aide les particuliers ou les organismes souhaitant organiser des événements littéraires. L’autre était une présentation super inspirante sur la maison de la littérature qui se construit à Stavanger. Elle ressemblera beaucoup à celle de Bergen.

J’aime beaucoup ces rencontres. Une ou deux fois par mois, on se retrouve en ligne de tous les coins de la Norvège pour en apprendre sur toutes les facettes du monde de l’écrit.

Un abonnement sur Masterclass.com

Pour mon petit Noël, j’ai craqué et j’ai souscrit un abonnement d’un an à Masterclass qui proposait des prix cassés. J’avais envie depuis très longtemps de suivre le cours de Werner Herzog, qui est une de mes idoles absolues, mais je n’avais jamais vraiment parcouru leur catalogue de formations. Après avoir découvert des cours sur l’écriture, la réalisation de films et la création artistique en général, j’étais conquise.

En décembre 2024, j’ai suivi deux formations.

Jocko Willink Teaches Critical Leadership

Je connaissais déjà Jocko Willink parce que je me connecte régulièrement à ses vidéos YouTube. J’ai aussi lu certains de ses livres. J’apprécie son contenu parce qu’il parle du concept de “responsabilité absolue”, que je retrouve (peut-être sous une formulation plus douce) dans ma manière d’envisager mes efforts pour adopter le minimalisme. J’aime aussi son sens de l’humour et le fait qu’il lit beaucoup et sait écouter les autres, un des piliers du leadership.

LeVar Burton Teaches the Power of Storytelling

Tu connais peut-être LeVar Burton grâce à son personnage dans Star Trek: la nouvelle génération. Mais aux États-Unis, il est surtout célèbre pour sa participation à un programme télévisé appelé Reading Rainbow, une série éducative pour les enfants durant laquelle les intervenants lisent des livres et racontent des histoires.

Dans ce cours, il raconte son expérience d’acteur et de lecteur à haute voix, surtout pour un public de jeunes enfants, et donne des conseils pour poser sa voix, retenir l’attention des auditeurs, réagir.

J’ai aussi entamé le cours de Natalie Portman, mais je t’en parlerai plus longuement le mois prochain.

Plein de films pour vider ma liste sur Netflix

En novembre, j’avais pris un abonnement à Disney + pour binger The Orville, alors, en décembre, je me suis attaquée à ma liste sur Netflix.

The Blue Drum

C’est le genre de court-métrage à la Creswick, qui évoque le besoin de réaliser un film entier pour développer l’histoire dans son intégralité.

En bref, une femme se retrouve la nuit dans la maison de son père qui l’a élevée seul après le départ de sa mère. Elle entend des bruits dans la cave et… je ne vais pas te spoiler.

A Man called Ove

J’ai beaucoup apprécié ce film. Au début, j’ai cru que je ne respecterai jamais le personnage d’Ove et j’ai trouvé que la musique était trop présente, nous disant quoi ressentir.

Mais au fil du film, j’ai eu de plus en plus d’émotions en apprenant l’histoire d’Ove, particulièrement son histoire d’amour avec sa femme handicapée. Raconter en flashbacks est toujours un choix osé, mais c’était le bon.

Eerie

Plutôt fan d’horreur japonaise ou coréenne, j’étais curieuse de voir ce film. On y trouve des visuels et une atmosphère poétiques. Cela dit, j’ai trouvé ce film d’horreur psychologique plutôt moyen. Je suis trop habituée aux jump scares.

The Next Skin

J’ai suivi ce film catalan par curiosité et parce que le jeune acteur principal (Àlex Monner) est extraordinaire. Toutefois, je trouve qu’il était trop sombre. Littéralement… j’ai dû augmenter la clarté de l’écran. L’histoire dans ce petit village de montagne aurait mérité plus de temps. Elle aurait largement pu se dérouler sur une mini-série dans laquelle la neige et les paysages auraient planté l’ambiance.

Les Démons de Jésus

Un “classique”. Je ne savais pas à quoi m’attendre. Je pensais voir un nanard français. En fin de compte, j’ai trouvé les dialogues bourrés d’argot fantastiques et le décor très bien planté.

Cave of Bones

L’enthousiasme des chercheurs est communicatif. J’ai apprécié les efforts fournis dans ce documentaire pour créer une ambiance et présenter les théories de ces archéologues de l’extrême.

En bref, dans cette caverne, des pré-hominidés seraient descendus le long d’une longue et dangereuse gouttière afin d’enterrer leurs morts.

After the Wedding

Malheureusement, je n’ai pas vraiment accroché avec ce film. Probablement parce que j’ai du mal à faire confiance, je n’ai pas cru en la sincérité de Jørgen, le père adoptif, pendant la majeure partie du film, ce qui m’a empêché d’instaurer une connexion émotionnelle avec l’histoire. Toutefois, j’ai apprécié le jeu des acteurs et le côté intimiste des gros plans.

Joker

Je n’ai rien trouvé à redire côté technique ou jeu des acteurs, au contraire. De plus, je comprends le prédicat: quand on croise une personne solitaire et malade mentale avec une société qui lui marche dessus, c’est la porte ouverte à la catastrophe.

Toutefois, j’ai trouvé le tout extrêmement “petit-bourgeois qui essaye de faire son punk anarchiste”. C’est malheureusement un sentiment que je ressens souvent face à ce genre de productions.

Dans le cas des abus subis par Arthur durant son enfance, l’emphase est également mise sur la mère qui a laissé ces abus arriver sans rien faire et non sur l’abuseur qui a ciblé une mère célibataire à la santé mentale fragile et donc moins à même de se défendre.

Je comprends pourquoi le film a trouvé preneur auprès d’une classe de jeunes hommes connectés à Internet désoeuvrés et en colère, mais je n’ai pas cliqué émotionnellement.

The Pope’s Exorcist

Ce film inspiré par une vraie personne est divertissant. Il y a beaucoup d’humour et les personnages sont attachants, quoi que l’intrigue soit un peu prévisible.

Un thème qui m’a plu est celui du traumatisme et de la culpabilité comme points d’entrée lors de la possession, plus encore que les éventuels péchés. Le prêtre Gabriele Amorth est hanté par le fait qu’il a survécu à la guerre contre les fascistes et qu’il n’a pas aidé une jeune fille probablement abusée par des hommes d’église.

En plus, tout film qui commence par “She Sells Sanctuary” the The Cult gagne immédiatement des points, de mon côté.

The Prince of Egypt

Un Dieu vengeur massacre des enfants et des animaux sur les rythmes grandioses d’une B.O. digne des meilleures comédies musicales. Je ne recommenderai pas cette adaptation d’une histoire biblique.

Gerald’s Game

Mike Flanagan est un de mes réalisateurs et scénaristes préférés.

Le poids du silence est aussi entravant qu’une paire de menottes.

Porco Rosso

J’ai eu un peu de mal à accrocher au début, mais j’ai apprécié certains passages que j’ai trouvés sentimentaux et romantiques.

L’histoire de cet homme qui reste un porc et qui n’ose pas accepter l’amour des autres et la vie humaine est touchante, même si je n’en ai peut-être pas saisi toutes les subtilités. Le décor de la guerre dans la mer Méditerrannée aurait dû davantage me toucher et je ne nie pas que l’ambiance italienne a éveillé quelques souvenirs. Mais je n’ai pas été m’aspirée dans l’histoire comme pour les autres animations de Miyazaki se déroulant dans des univers fantaisistes.

Hillbilly Elegy

Vu ce qui sort de la bouche de JD Vance, l’auteur du livre dont est tiré le film, je pensais détester. Au final, c’est la réalisation de Ron Howard qui sauve la mise en racontant une histoire touchante, quoique cousue de fil blanc et sans véritablement d’émotions. Il n’y a pas de gros partis pris politiques à part qu’il faut faire de son mieux pour espérer avoir un chemin de sortie. Le fameux “pull yourself by the boostraps”. En effectuant quelques recherches, il semble évident que le film a été aseptisé par rapport au livre.

The Boy and the Heron

Les visuels étaient extraordinaires et ils reprennent des visuels de films précédents de Miyazaki.

C’est l’histoire d’un traumatisme.

Le personnage masculin entre dans un monde parallèle fantasmagorique qui lui permet de dire au revoir à sa mère et d’accepter l’arrivée dans le monde de sa belle-mère (sa tante ; chelou) et de son enfant à naître, en vivant une aventure extraordinaire.

Cependant… je me suis quasiment endormie devant. J’ai eu l’impression de regarder un jeu vidéo. La musique était envoûtante comme dans un de ces jeux qui t’entraînent dans des mondes fantastiques alors que tu dois accomplir des tâches qui n’ont pas grand sens.

J’ai trouvé l’imaginerie un peu perturbante parfois. Le héron en particulier.

Coup de coeur: Nope

Un mois après, je reste encore mal à l’aise en repensant à certaines images de Nope.

Jordan Peele a encore frappé très fort. J’avais adoré Get Out et j’attends de regarder Us.

En bref, j’ai passé un mois de décembre très occupé côté culture, parce que je suis également en train de finir “A Song of Ice and Fire” (la saga du trône de fer) de George R. R. Martin.

5000 pages ! Je te donnerai mon avis fin janvier.

Bon début d’année 2025 !

About

Angelique Olivia

Angelique is a Norwegian or English to French translator and copywriter specialising in literary works and the creative industries (particularly fashion).

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